Sur un forum de recherche spirituelle, on me posa la question suivante : qu'elle est l'intervention, auprès des autres, qui t'a le plus marqué ?

En 1993, Hélène que j'avais aidé à se défaire d'une âme qui la "parasitait" depuis quelques années me demanda de "guérir" un petit garçon de dix ans atteint d'anorexie. Je n'étais encore jamais intervenu sur une maladie concrète du corps physique. Partant de l'enseignement reçu auparavant, qui me disait : "Nous mettrons sur ta route ceux que tu dois aider, ne cherche jamais, tu y perdrais ton énergie et surtout tu nous empêcherais de travailler à travers toi", je dis oui sans même réfléchir. Hélène m'indiqua que les parents du petit Nicolas étaient désespérés, car le seuil atteint était, de l'avis du corps médical, très critique, elle me précisa aussi qu'ils n'étaient pas du tout réceptifs à des "techniques" spirituelles. Plutôt perdu, je fis appel par l'intermédiaire du canal formé à cette époque (j'ai besoin d'un canal, d'un "téléphone", car je ne suis pas médium, heureusement, je m'en expliquerai dans un autre post), à mon instructeur du moment "le Gardien du plan". Ce dernier me dit ceci : "cette nuit amène nous Nicolas", avec logique je lui demandais : comment dois-je faire ? "Rien, nous te demandons simplement de dormir profondément". Je me suis donc contenté de m'endormir en pensant très fort au petit garçon. J'avoue que j'étais un peu frustré, car toutes mes interventions précédentes étaient concrètes et spectaculaires (bien que je n'aime pas employer ce mot) et toujours différentes, ce qui me permettait d'acquérir plus d'expérience. Le lendemain soir Hélène m'appela pour me demander si j'avais fait quelque chose, je lui expliquais les indications de mon enseignant et avec un peu de honte, que j'avais très bien dormi. A ma grande joie et surprise elle me raconta que le petit Nicolas avait réclamé à son lever un grand bol de chocolat, un croissant et deux brioches (ne me demandez pas s'il a tout terminé). A partir de ce jour il s'est alimenté normalement et a retrouvé toutes ses forces perdues.

J'ai choisi cette expérience, car on ne peut pas parler de guérison psychosomatique car ni le petit garçon, ni ses parents étaient au courant de la demande d'Hélène et de mon intervention. J'hésite même à utiliser ce dernier terme, vu l'effort que j'ai du fournir.

Francis.