Je reçois beaucoup de courrier me disant à peu près ceci :

"J'ai acquis une grande connaissance sur la spiritualité, je pratique la méditation, le yoga, la prière etc... mais contrairement à vous je ne vis aucune expérience spirituelle, je n'ai développé ou réveillé aucune des possibilités que vous utilisez pour aider les autres...je ne vis rien de phénoménal.....pourquoi ???"

La connaissance dans ce domaine doit être un tremplin, pour pouvoir élever sa conscience dans les vrais plans spirituelles, vers l'action spirituelle... La connaissance sans l'action ne peut grandir l'âme.

Mon éveil spirituel a été provoqué par deux actions altruistes et ensuite cette ouverture n'a fait qu'encourager mes actions d'aide à mon prochain. Cette ambition permanente de mettre toutes ces "possibilités" au service des autres, de ne pas en faire démonstration ou spectacle, de ne pas en faire un moyen de gagner de l'argent, à certainement permis, au fur et à mesure des années qui s'écoulaient, ma progression spirituelle et l'élévation de ma conscience sur des plans supérieurs.

Il m'a également été révélé que dans cette incarnation je ne m'éveillais pas...je me réveillais, c'est à dire que mon éveil avait déjà eu lieu dans l'incarnation précédente, ce qui expliquait que je retrouve tant de "possibilités" en si peu de temps (5 mois environ). Donc il faut toujours éviter de comparer nos différents parcours, ils n'ont peut être pas les mêmes bases...le même passé.

Beaucoup de chercheurs consacrent une grande partie de leur temps à étudier la spiritualité, mais en accordent très peu à aller sur le terrain pour aider ceux qui souffrent. Étudier la spiritualité, le paranormal, l'ésotérisme, l'occultisme, le spiritisme etc... sans ambitionner l'aide à l'autre, n'offre à mes yeux très peu d'intérêt.

Cette connaissance doit permettre de revêtir l'habit du spiritualiste actif...celui qui prenant son bâton de pèlerin (les incarnations dans la matière, ne sont elles pas un long pèlerinage ?), met toutes ses possibilités retrouvées au service de son prochain, son frère.

Francis.