Pecheur

Il y a longtemps, très longtemps, il y avait, sur Gaïa, notre belle planète terre, un petit village où tous les habitants avaient une tâche journalière à accomplir, ceci dans l'intérêt de tous :

Le chasseur allait prélever à dame nature, le gibier nécessaire à l'alimentation journalière de la tribu. A chaque prise, il n'oubliait jamais de remercier, au nom de tous, l'âme groupe (Deva) de l'animal abattu.

Le pêcheur agissait de même avec chaque poisson et offrait, sa pêche terminée, à l'Esprit du fleuve un peu de tabac récolté par son frère qui s'occupait de la plantation, du même nom, à l'Est du village.

Celui qui avait pour "travail" la cueillette de fruits ou baies comestibles, posait toujours sa main droite (celle du cœur) sur le tronc de l'arbre et tout comme le chasseur et le pêcheur, il remerciait ce dernier et les Esprits de la nature qui l'habitaient et le protégeaient.

Le chamane (sorcier) parcourait dame nature pour sélectionner, avec l'aide de ses Amis invisibles (fées, lutins, gnomes, vouivre, elfes, etc.), les plantes médicinales nécessaire à la bonne santé des siens.

Chaque corps de métier fonctionnait de cette façon : le charpentier, le forgeron, le tisserand etc.

Il en allait ainsi pour chaque membre de cette petite communauté heureuse dans le ici et maintenant, qui n'oubliait jamais de remercier, au lever du jour et au coucher du soleil, le Très Haut, l'Impensable, l'Innommable, l'Eternel....celui que nos religions actuelles appellent Dieu.

Par une belle et longue journée d'été, le pêcheur ramena, très vite dans ses filets, la quantité de poissons nécessaire aux repas quotidiens de toute la tribu. Il faisait si beau sur ce fleuve tranquille, qu'il connaissait si bien, que notre "pescadou" décida, pour la première fois de sa vie, de prolonger sa pêche, ceci avec cette fatale idée de garder du poisson pour le lendemain.......voilà, à partir de cette décision, où nous en sommes aujourd'hui !!!

Ce mot, à double sens, de "pêcheur" ne puiserait-il pas son origine à partir de cette première grande erreur humaine ?


A Adeline et Thomas, mes enfants spirituels.


Francis.