1977, Marseille.....j'ai 31 ans, j'assiste et je participe, pour la première fois de mon existence, à une séance de spiritisme. Spectateur très septique, j'accepte d'y participer et sûr de mettre les « esprits » en difficulté, je pose une question mentalement sur un point très précis de mon adolescence, qu'aucun participant ne peut connaître. : Quelle est le prénom de mon premier flirt ? (pas très original, je sais !). Nous sommes deux à poser une main sur une plaquette pointue en contreplaqué. Ma partenaire est Chantal une amie de confiance, donc...

La plaquette se déplace d'abord très lentement, puis plus rapidement marquant un arrêt net devant les lettres d’un alphabet complet inscrit sur la grande feuille servant de support : G A B R I E L L E.

Là , j'avoue être resté stupéfié avec en bonus tous mes cheveux et poils dressés à la verticale. Même année, ma mère m'offre un livre étrange "Le voyageur de l'astral" de Anne et Daniel Maurois Givaudan. Sa lecture me passionne, me laisse perplexe et je remise ce fabuleux "voyage" dans un coin perdu de mon cerveau.

1984, Aubagne...j'ai 38 ans. Maladie mystérieuse (douleurs montantes, au fil des mois, des jambes à la tête) incompréhensible par le corps médical. Seul Mr. Maillet, un très vieux magnétiseur du Beausset (83) a réussi à en venir à bout très rapidement. L'explication, de ce mystérieux mal, me sera donnée en 1992 par un Ami très invisible (lire "Ma recherche" et "Kundalini et auto-combustion").

1991, Aubagne....j'ai 45 ans et j'assiste de nouveau à une séance de spiritisme. Cette fois-ci je décide d'approfondir cette "technique" de communication avec l'invisible, ceci avec mon épouse Octavie et deux amis, Anne et Gilles. Je vous passe volontiers les détails pour narrer l'essentiel. Nous avons établi de nombreux contacts et dialogues avec des "esprits", nous avons rencontré toutes sortes d'entités plus ou moins fiables, certaines nous ont bernés copieusement....bref nous avons appris. Cette même année, mon ami Charlie fut atteint d'un cancer généralisé et nous avons tenté, avec les conseils d'entités qui nous paraissaient compétentes, de le guérir. Là aussi je vous passe les détails, mais à son chevet, je me suis surpris à vouloir offrir ma vie contre sa guérison. Charlie est mort en août de cette même année. En septembre, Anne, Gilles et moi, avons passé trois jours à Lyon pour essayer, malgré notre "échec" avec Charlie, de guérir Nadia une jeune fille devenue un vrai "légume" à la suite d'une maladie dont j'ai oublié le nom. Je vous passe les détails de nos interventions et là encore j'aurai donné ma vie pour cette inconnue. Nous n'avons pas, apparemment obtenu de résultat, si ce n'est d'avoir apporté à son malheureux père un témoignage d'altruisme qui lui a mis un peu de baume au cœur, alors qu'il voulait "casser la gueule" (je le cite) à Dieu.

10 octobre 1991, Marseille.....vous pouvez reprendre le fil de mon parcours sur l'article "Ma recherche".

Francis.