Ce plan (comprendre ce monde) est le plan de l'apprentissage par l'épreuve ; c'est le plus bas.

C'est aussi la seule dimension où les âmes de tous niveaux se côtoient ; ces différences d'évolution provoquent des conflits relationnels de toutes natures. Ces derniers commencent au couple et atteignent les pays, les continents, les races et les religions.

Les souffrances engendrées permettent à l'humanité d'évoluer, de s'élever, car à son étape actuelle l'homme "moyen" est incapable de s'accomplir en dehors des épreuves.

Ceci est incontournable, ceci est nécessaire ; quelqu'un a dit "Nous ne sommes pas là pour être heureux, nous sommes là pour apprendre à être heureux". Rêver, à l'heure actuelle, d'une fraternité universelle est prématuré, pour ne pas dire utopique. Si l'on prend la moyenne spirituelle mondiale de l'être humain, on s'aperçoit que ce dernier n'est pas encore adulte, il sort à peine de l'adolescence.

Ce plan charnel n'aura plus de raison d'être lorsque la majorité aura atteint l'étape dernière, celle de la "vieille âme". Si au lieu de réfléchir sur le parcours d'une seule incarnation, on raisonne sur le pèlerinage total de l'âme, on comprend alors que tout est parfait.

Francis.