Coiffe

Je vous ai raconté ma première "sortie" dans cette dimension avec mon véhicule éthérique et ma balade dans l'astral. Maintenant voici mon récit de voyageur dans le plan "causal".

Après ma journée de travail, je me suis allongé sur mon lit pour me détendre en utilisant ma technique de relaxation et respiration (les deux restants inséparables). Je n'eus même pas à commencer ni même à fermer les yeux, je fus instantanément projeté dans un décor merveilleux. J'étais sur un chemin qui bordait un petit cours d'eau dominé par quelques saules pleureurs, sur ma droite un maquis coloré de milles teintes était délimité par un petit mur bas en pierres sèches. Étant totalement conscient, dans tous ces détails, de ma journée de travail, de m’être allongé et d'avoir atterri ici, je me confirmais que je ne rêvais pas et (comme dab) qu’il fallait retenir le maximum d'informations, pour à mon retour pouvoir raconter, aux miens, ce voyage et engranger cela à l'ensemble de mes expériences déjà vécues. Je notais en premier la couleur du ciel, il était turquoise * et toutes les nuances de ce monde étaient beaucoup plus belles que dans le notre, on ne peut raconter des couleurs qui n'existent pas vraiment chez nous. J'étais surtout étonné de voir que tout ce que j'appréciais, plus particulièrement dans la nature, étaient présent dans ce fabuleux paysage et que même des éléments qui n'auraient jamais dus être ensemble, formaient une harmonie parfaite. En effet un saule pleureur à coté d'un maquis corse et son mur de pierres sèches... Il me vint une étrange idée, je décidais de détruire ce dernier, simplement en le fixant, je me suis concentré sur ma cible et......il se désintégra, sans bruit et sans fumée. Chaque pierre se séparant les unes des autres et disparaissant lentement à l'infinie, comme dans un jeu vidéo. Ma surprise fut telle que j'eus immédiatement honte de mon acte de destruction. "Tu arrives dans un monde merveilleux et la seule chose que tu trouves à faire, c'est d'en détruire un élément", sitôt ce monologue terminé, je me suis retrouvé sur mon lit, les yeux toujours ouverts.

Je sais maintenant que ce plan est causal, car tout ce qui s'y trouvait était ce que j'aimais le plus dans la nature, donc j'ai compris, beaucoup plus tard que je l'avais "fabriqué" à mon goût et c'est pour cela que j'ai eu cette possibilité de le modifier. C'est toujours la vision de notre monde, comme le plan astral, mais au lieu d'être comme ce dernier, simplement hors de l'espace-temps, celui-ci nous offre la possibilité de le créer nous même. J'ai aussi, avec toutes ces années, compris que, contrairement à ce qui semble être logique, ce n'est pas notre dimension la plus réelle par rapports à celles qui suivent, mais le contraire.....la notre, le monde matériel et le moins réel et surtout le plus éphémère. Et il en est de même pour nos différents corps.

  • Beaucoup plus tard, j'ai lu dans une revue consacrée au Tibet, que les femmes indigènes mettaient des turquoises dans leurs coiffes, car c'était la couleur du ciel céleste.

Rassurez-vous, je ne suis pas allé plus loin (consciemment).

Francis.