La fatigue et le stress (préoccupations qui prennent de l’importance) peuvent bloquer les projections. Je dirai simplement que personnellement je n’ai pas toujours la tête à ça ! Par fatigue mentale essentiellement : je n’ai pas l’envie de me projeter ailleurs. Donc là, pour mon cas, ce n’est pas un blocage pendant le voyage mais avant… c’est souvent ainsi quand j’ai des idées grises et que j’ai du mal à m’imaginer un peu de soleil dans mon environnement. Pourtant, c’est bien dans cette baisse d’énergie que j’aurai besoin d’un bon voyage ! Comme dit le chanteur: « il faut remplacer le besoin par l’envie »…

Un petit exemple : il y a deux ans, j’avais prévu un voyage à une date fixée. Le jour J se déroule comme je l’avais « souhaité », et en soirée je me retrouve seul , comme je l’avais prévu. Mais l’enthousiasme était redescendu, de me retrouver seul justement. Et je n’avais pas prévu de ressentir ce vide en moi. Je m’interroge une heure ou deux, fais deux trois bricoles, puis je décide, je me force presque, mais le mot n’est pas adéquat en cette circonstance, c’est pas comme se forcer à "voyager" huit heures à l’usine! Donc je décide de mettre de la musique et de m’installer confortablement. Le voyage est un peu chaotique au départ, je met une couverture sur moi et me roule en boule pour me réchauffer, j’éteins tout ce qui pourrais faire du bruit pour essayer de rentrer en résonance avec les forces de la terre, je fais des mouvements de va et vient avec le haut de mon corps et je psalmodie quelques paroles, de petites incantations pour me propulser, pour entrer en communication avec mon environnement. Cela marche très bien cette nuit là, si au matin je pleure, c’est de joie, je n’ai pas dormi mais je suis content d’être vivant sur cette planète si belle. Tout mes problèmes du moment avaient été passé au broyeur du rire. J’ai pu me recentrer sur des actions personnelles qui me ressemble plus, au lieu de me disperser dans des choses qui n’ont aucun sérieux pour moi. La vie ressemble autant à ce que nous faisons que ce que nous ne faisons pas. Et quand nous ne faisons plus certaines choses, nous pouvons passé plus de temps à d’autres qui nous conviennent mieux.

Voilà c’était juste pour souligner que des blocages peuvent survenir pour bien des raisons. Mais que la forme de « peur » que j’ai ressenti avant le voyage, n’avait pas de raison d’être ! J’avais peur de me sentir encore plus seul encore dans l’autre monde, sans un frère ou une sœur autour de moi, tous à leur activité et moi dans un coin, isolé du monde… bref, j’avais peur de déprimer grave…. Quand je repense à cette idée bloquée en moi, alors que je connaissais déjà les bienfaits d’une projection réussie, je me demande dans quel état d’esprit j’étais. Je devais être vraiment perdu dans les labyrinthes de ma vie et de mon cerveau. JE m’étais oublié en quelque sorte.

Un deuxième cas, totalement diffèrent, je me réveille dans un rêve étrange, je prends conscience que je dors mais je « flotte » au dessus de mon lit, à un ou deux mètres. L’expérience m’est familière, mais rarement avec une telle lucidité de mon corps au-dessous, même mon corps astral gardait une forme, une enveloppe humaine. Vu que je contrôle à peu prés mon état, c’est-à-dire que je le conserve avec mon raisonnement ordinaire, je me dis que ce serait sympa d’aller faire un tour au dessus de ma maison pour regarder la rue de plus haut, goûter à cette vision nocturne en me rapprochant des étoiles. Je me rapproche d'abord du plafond , car je sens bien que je n’ai aucune matière et que je peux le traverser sans problème, et que du grenier, j’aurais un accès facile au ciel de la nuit. Mais je bloque au plafond, quelque chose en moi n’est pas normal.

En projection astrale, je me serais contenté d’aller au dessus de la maison, presque de façon instantanée, en projection pure, je ne me pose pas la question « comment je vais aller là ? » , le fait d’y penser simplement m’amène sur place, un peu comme dans un rêve classique où vous pouvez vous retrouver à des endroits différents sans aucune transition.

Mais dans ce rêve , comme j’ai dis, j’avais gardé la conscience de mon corps, et en gros, j’avais peur de me réveiller avec la tête dans le grenier et les jambes dans ma chambre ! Comme si mon corps astral était mon corps réel, et que celui allongé sur le lit aurai réintégré celui en train de traversé le plafond en cas de réveil !!! J’ai le souvenir d’être resté un moment dans cette dualité, et finalement, j’ai du me rendormir sans en être conscient.

Je ne pense pas que cette peur soit bien raisonnable ...

Wildh.