Bonjour.

Je me présente, je m'appelle Victor j'ai 20 ans et je suis étudiant. Je suis amené aujourd'hui, sans vraiment savoir comment à vous envoyer ce message, message d'aide je ne sais pas trop, mais après la lecture de votre blog, le besoin s'est fait ressentir. Je vous serais reconnaissant de prendre quelques instants pour lire mon histoire, et si le cœur vous en dit, de partager votre avis.

Tout d'abord je ne suis pas le seul concerné, je joue même un rôle secondaire dans cette histoire. En fait il s'agit d'évènements qui touchent directement ma copine (Julie), avec qui je vis depuis presque 1 an. Pour commencer par le début, depuis le décès de son grand-père, alors qu'elle avait 8 ans, lorsqu'elle elle s'apprêtait à s'endormir, elle ressentait une présence dans sa chambre, et aussi les sensations d'une main qui se posait sur son dos. Ces évènements se sont espacés au fil du temps pour s'arrêter quelques mois plus tard. Le temps est passé et quelques mois après notre rencontre, nous nous adonnions régulièrement à la pratique de l'hypnose, toujours dans le sens où je lui servais de guide lors des séances. Les résultats n'ont été que positifs sur de nombreux plans. Puis dernièrement, je fis la découverte de ce que l'on appelle "voyage astral". De nombreuses heures de lecture, d'expérimentation de mon coté sans grand succès malgré de petits progrès. Bref ce n'est pas le tout: rapidement nous en sommes arrivés à utiliser l'hypnose, toujours dans le même sens, afin d'induire une projection astrale à Julie. Le premier essai s'est soldé sur une sensation d'emprisonnement dans son corps, panique puis retour à la réalité, quelque peu perturbée. Notre impression est qu'à partir de cet instant, ont commencé certaines manifestations dans notre appartement. Rien de flagrant: des objets qui tombent, jamais sous nos yeux, bruits de pas dans l'appartement, pour Julie sensation d'être observée, principalement dans la cuisine. Peu de temps après, nous réessayons la projection astrale, qui cette fois ci est un succès, où sous mes yeux j'ai pu observer sont corps se courber lentement, attiré vers le haut puis retomber brusquement, presque inerte. Peut être 1 ou 2 minutes plus tard elle bondit en sursaut, ces premiers mots on été "j'ai un PV", elle à également observé une voiture verte garée devant la sienne, ce qui s'est avéré être le cas après vérification. Physiquement un peu retournée, et psychologiquement un grand bien être. Un scénario plus ou moins similaire s'est répété 1 fois par la suite. Niveau manifestation, un évènement vraiment intrigant se produit. Tandis que Julie ouvrit le micro onde pour y récupérer un plat, le temps de se retourner prendre de l'aluminium, celui ci bondit sur son bras: brulure superficielle. Elle est formelle, il était bien calé et elle ne le touchait même pas, la porte du micro onde était ouverte depuis déjà quelques instants. Voici le principal maintenant: Après une forte dispute entre nous quelques jours après, elle s'est vue prise de convulsions, elle me dit qu'elle se sent mal, quelque chose qu'elle n'avais jamais ressenti. Je l'emmène sur le lit, je sent que la situation est sérieuse, le sujet de dispute est devenu le cadet de mes soucis, et je suis impuissant face à la situation: elle s'évanouit, tremble, les yeux révulser, "je suis en train de mourir" me dit elle à voix haute, car c'est ce qu'elle a entendu, je ressens des frissons comme je n'en ai jamais ressenti, la soutien autant que faire se peut, et malgré mon incompréhension, j'ai l'intuition qu'appeler le SAMU n'est pas une bonne idée. D'un coup elle bondit et hurle de douleur, sa jambe est raide comme un bout de bois, s'en ai trop pour moi, tout en lui parlant autant que je peux, je prends mon téléphone pour appeler de l'aide, pas le temps d'avoir un interlocuteur que celle-ci revient à elle: panique peur souffrance incompréhension. Cette scène s'est passée vers les minuit, lundi dernier. Nous retournons dans le salon, franchement retournés mais nous gardons notre sang froid. Après une discussion pour lui dire à qu'elle point je l'aime, je me lance dans des recherches sur le net, directement sur le sujet des "entités". Je me retourne de temps en temps pour voir comment elle va, elle est à genoux le regard dans le vide mais préoccupée, et sous mes yeux elle s'effondre. Même scénario, convulsions, yeux révulsés, cette fois c'est son bras qui se durcit comme du marbre. Les douleurs sont extrêmes. Il est maintenant vers les 3h du matin, elle se sent très faible, je lui dis de s'habiller et direction la cathédrale qui se trouve pas loin de chez nous. Je précise que tout les deux n'adhérons à aucun dogme, mais je voulais exploiter l'idée qu'un prêtre puisse peut être nous aider. Évidement cette cathédrale est fermée, et n'ouvre qu'à 14h! Nous prenons la voiture chercher une autre église, fermée également, nous trainons dans la rue quelques temps, puis à l'ouverture d'une boulangerie nous achetons un petit déjeuner, très difficile à avaler... Nous retournons à l'appartement, essayer de dormir, la scène recommence, peut être un peu moins forte que les autres, épuisé je lui demande qu'on s'en aille. Elle me convainc de rester, trop exténuer, elle refusait que l'on fuie notre propre appartement. On s'endort tant bien que mal, lorsque je me réveille, ses yeux convulsent mais pas de tremblements et de douleur. Elle se réveille pas reposée du tout. Il est 14h, je lui dis direction la cathédrale, elle insiste pour prendre une douche, chose faite nous somme sur le point de partir, juste le temps de récupérer sont manteau sur le canapé, où elle s'effondre pour refaire cette crise. En plus des autres effets, cette fois ci elle ressent un étranglement extrêmement violent, je l'entend suffoquer, la scène est terrible à vivre mais je reste à ses cotés lui dire que je l'aime, implorer je ne sais quoi de l'aider. Cela cesse (ça ne dure jamais plus de 3 ou 4 minutes je dirais). Les marques d'étranglement sont vraiment très nettes, son cou est rouge (j'ai oublié de préciser que peu avant la première crise la veille, elle a ressenti une forte piqure sur le ventre en allant dans la cuisine, les marques étaient aussi très nettes, une 20ene de petits trous, j'ai pris des photos d'ailleurs). Plus déterminé et retourné que jamais, nous nous précipitons à la cathédrale, nous nous asseyons quelques instants sur des sièges disponibles, pas de prêtre en vue, je craque quelques instants, ça fait du bien. Je me lève faire un tour pour trouver un prêtre, on me dit qu'il n'y en a pas avant 18h. Nous allons à une autre église, pas de prêtre présent, il faut prendre rendez vous. On me signale un autre endroit pas loin de chez moi, nous y allons, fermé (nous sommes toujours Lundi...). Nous décidons d'aller chez les parents de Julie, 130 km au sud, donc juste le temps de passer à l'appartement prendre nos affaires, les sacs sont faits, le temps que j'aille récupérer des affaires dans le salon, Julie ne répond plus, je la retrouve effondrée à moitié sur le lit, à moitié à terre, en crise, moins forte que d'habitude. Pendant sa crise elle me dit: -"Écoute!" -"J'écoute" -"Je suis désolé de te faire subir tout ça!" Elle revient à elle, nous partons. Je lui raconte ce qu'elle m'a dit, pour elle c'est le trou noir. Les crises précédentes elle se sentait lutter de toutes ses forces contre quelque chose d'extérieur qui voulait rentrer en elle. Nous arrivons sans problème à destination, diner avec les parents que bien sur nous ne mettons pas au courant, pas de problèmes. Plus tard dans le lit, nouvelle crise, cette fois pas de lutte, pas de douleur, cela commence juste par des tremblements, les yeux sont révulsés et elle a des spasmes. Elle me parle, enfin quelqu'un me parle à travers elle, car me parle de Julie à la troisième personne. C'est son grand père, il est vraiment désolé de nous avoir fait subir cela, mais c'était sont seul moyen me dit-il. Il m'annonce que Julie va avoir un accident, ce faire percuter, et qu'il fallait qu'il nous prévienne. Je demande plus de détail, quand je lui demande quand? comment? il me dit que sa dépendra d'elle et de moi, je lui demande la gravité il me dit qu'elle n'en mourra pas mais que ce sera difficile pour elle. Il me dit aussi que les rêves qu'elle avait faits quelques mois auparavant (elle avait rêvé que nous avions une petite fille, et que nous vivions dans une maison avec nos cabinets de travail chez nous) sont ce qui nous attend, que de nombreuses années de bonheur nous attendent. Je lui demande pourquoi avoir fait souffrir Julie comme ça il me dit qu'elle ne se laissait pas faire et qu'il était obligé. Je ne me souviens pas de l'intégralité du dialogue mais c'est le principal. Julie revient à elle, pour elle c'est le trou noir (malgré que certains éléments lui reviennent par la suite, sans que je lui raconte), je lui raconte donc cette discussion. Sont sentiment est qu'elle s'en doutait. Au cour de la nuit, et de la journée suivante, son grand-père s'incorpore encore quelques fois, ou j'en profite pour discuter un peu avec lui, même si les questions ne me viennent pas vraiment. Assez vite quelque chose me travaille, je lui demande comment cela se fait qu'il s'exprime comme Julie. Il me demande si je doute. Je suis un peu paumé, je lui répond qu'il y à quelques jours encore, mes croyances étaient très limitées, pour moi le corps était différent de l'esprit, mais je n'allais pas plus loin. Il me dit que tant que je doute je ne pourrais progresser. Je lui demande de m'aider à assimiler. Il m'expliqua également qu'il utilisait le corps de Julie que comme un outils, qu'il se servait de ses propres ressources, tandis que d'autre entités pouvais faire autrement. Le lendemain, il se manifeste et me suggère d'aller chercher une feuille et un bic pour me montrer et qu'il revient quand c'est prêt. Julie revient à elle, va chercher une feuille prend un bic. Je lui demande de fermer les yeux et de se laisser aller, d'appeler son grand père, 10 secondes plus tard, convulsion des yeux, c'est parti. Il me dit "je ne suis pas sur d'y arriver". Le bic se promène, lentement mais surement, il écrit un message, destiné à Julie. L'écriture n'est pas celle de Julie. A vrai dire je ne suis pas surpris. Tout se passe bien pendant 2 jours, puis lors d'une nouvelle "incorporation", cette fois ci Julie semble souffrir terriblement, comme les premières fois. Son grand père viendra me dire par la suite qu'une autre entité mal intentionnée essaye de s'incorporer, il ne faut surtout pas la laisser faire. Je lui demande de faire tout ce qu'il peut, il me dit qu'il fait sont maximum. Les "incorporations" douloureuses continuent le long de la journée, Julie est vraiment affaiblie, ne dormons 3h par nuit, depuis dimanche, elle lutte de plus en plus difficilement. Cette mauvaise entité se manifeste encore un soir et cette fois me parle. Le dialogue me glace. Entité: - Robert, Robert c'est toi ?! (Julie ne reste pas calme comme lorsque c'est sont grand père, le ton est tremblant, différent), (Robert est le nom de mon père) Moi: -"Qui êtes vous?" Entité: -"Robert... Robert, pourquoi tu me vouvoies?" Moi: -"Écoutez moi je veux vous aider, il faut que vous montiez à la lumière" (cela est dit sans conviction, je ressens plus de peur qu'autre chose, j'ai fortement l'impression que ce n'est pas ma grand mère décédée. Entité: -"Robert... pourquoi tu ne me donnes pas de tes nouvelles (le ton est toujours effrayé) (Je suis perturbé, je sais que mon père a eu des rapports difficiles avec sa mère et est parti en mauvais terme de chez lui) Entité: -"Monique n'est pas morte" (Monique est le nom de mon autre grand mère, j'essayais de l'appeler depuis 2 jours mais elle ne répondait pas, j'étais un peu inquiet.) Moi: -"..." j'ai rien à dire, trop perturbé. Julie revient à elle, je lui raconte le dialogue, elle me dit qu'elle ressentait quelque chose de "très mauvais" Plus tard, son grand père se manifestera, la différence de ton et le calme de Julie sont rassurants. Il me dit avoir discuté avec cette entité et me raconte son histoire. C'est une femme prénommée Stéphanie, qui est morte à 23 ans d'un accident de voiture, alors qu'elle venait de partir de chez elle après une dispute avec son copain Frédéric qui l'avait trompée et que c'était l'homme avec lequel elle se projetait dans l'avenir. Il n'arrive pas à la convaincre d'arrêter, il me dit que Julie est très faible, il faut qu'elle lutte, je lui demande quoi faire, il me répond de lui donner le maximum d'amour, je lui demande de faire tout son possible pour la protéger, chose qu'il fait. Le lendemain cette Stéphanie continue à se manifester à travers Julie, et arrive de temps en temps à parler, me demande "est ce que tu l'aimes ?" je lui répond oui, elle me répond "maintenant que je sais que tu l'aimes je vais pouvoir vous faire souffrir tous les deux." Je lui explique que c'est peine perdue, elle n'y arrivera pas, et que Julie est plus forte qu'elle, elle essaye de m'expliquer le contraire. Julie revient, et après quelques repas et du sommeil, reprend des forces, malgré les "attaques" régulières de Stéphanie, qui n'arrive plus à parler à travers Julie, les luttes sont moins longues, mais toujours l'étranglement, et le visage qui se colle au matelas pour un étouffement physique, que je m'empresse toujours de dégager malgré une résistance très forte. Je récite également des prières avec toute la conviction possible pendant ces moments. Julie semble plus à l'aise pour gérer ces attaques et mon corps se glace un peu moins... Son grand-père n'est pas intervenu depuis, pour préserver son énergie j'imagine, bien qu'il m'ait prévenu qu'il viendrait de moins en moins. Voilà où nous en sommes, on est Samedi, toujours chez les parents de Julie et nous rentrerons chez nous dimanche. Je me rends compte que mon récit est long, j'espère que vous êtes arrivé jusqu'ici, maintenant, mes questions sont celles que vous pouvez imaginer, et vous en poser serait surement limitant. Si le cœur vous en dit, c'est avec un immense plaisir que je vous lirai, me dire tout ce que cela vous inspire, tout ce que vous estimez important pour nous, bref, tout ce que vous voulez. Avec le recul je crois qu'en fait, oui, c'est un petit peu une demande d'aide que je vous adresse là. Bien que je sois fier de la façon dont Julie et moi avons géré la situation jusqu'à aujourd'hui ! Je vous souhaite une bien belle journée, au plaisir !

Merci.

Victor.


Ce qui suit est raconté de mon point de vue (Julie), mais avec l'aide de Victor pour rester le plus fidèle possible à la chronologie des évènements, et avec le plus grand souci du détail, car bien des choses restent floues. En espérant que cela pourra aider, ne serait-ce qu'une personne qui vivrait la même chose.

Suite à notre mail et un coup de fil en guise de briefing avec Francis le Samedi, nous convenons d'un rendez-vous téléphonique pour le dimanche soir. La journée se passe tranquillement, sans la moindre manifestation, nous allons même au restaurant le soir pour se changer les idées. Au retour, nous nous endormons rapidement, c'est toujours le moment idéal pour que les entités puissent faire signe. Ca ne loupe pas, pendant mon sommeil je me sens très mal, mon bras s'agite dans les airs pourtant je ne le sens même pas, je suis également aveugle d'un oeil pendant un instant. Nous somme Dimanche, je suis stressée mais j'ai aussi hâte de voir comment va se dérouler cette soirée qui est censée me « libérer ». Aucune manifestation durant la journée, nous remontons chez nous en voiture, un peu angoissé car Stéphanie est morte dans un accident de voiture... et ses objectifs sont clairs, nous séparer. L'heure du rendez-vous arrive et le stress monte horriblement. Je suis réellement angoissée... je ne sais pas exactement les raisons : peur de ne pas être à la hauteur (bien que je ne fus qu'un téléphone entre les entités et Francis), peur de ne pas être assez forte pour accepter de prêter mon bras, d'être trop investie... Bon, problème de téléphone qui n'a pas l'option main libre, c'est finalement en vidéo conférence que nous entrons en contact avec Francis. C'est sympa, on peut se voir en plus de s'entendre ! Francis nous explique comment il va procéder, détend l'atmosphère, un peu seulement car j'ai une boule dans l'estomac comme ça ne m'était pas arrivée depuis très longtemps... nous commençons en sachant que ni Victor ni moi ne devons intervenir. Je dois essayer de rester objective et Victor doit relater ce qu'il se passe. On commence, Francis lance une première invitation aux entités présentes pour se manifester, j'essaye de me concentrer en mettant de côté mon appréhension mais c'est très compliqué. Je savais que le plus dur était passé la semaine précédente mais je ne réussis pas à me calmer. C'est d'ailleurs probablement la raison pour laquelle les débuts sont laborieux... Il faudra à Francis plusieurs appels, ciblés ou non, avant que mon « grand-père » se manifeste vocalement à travers moi, le visage contre le bureau, Victor comme un journaliste avec le micro en main pour rester à bonne distance. Mon grand-père semble pour la première fois stressé... me voilà stressée pour deux maintenant. Nous faisons donc une pause. C'est avec beaucoup d'humour de la part de Francis et des gestes tendres de Victor que je me ressaisis un peu. J'ai compris que pour pouvoir aider ces entités : Stéphanie, mon grand-père ou d'autres, je devais me détendre, mettre de côté mes émotions pour laisser libre cours aux leurs. Francis relance ces appels en expliquant que nous sommes tous les trois d'accord pour qu'une entité se manifeste à travers moi, que se soit par la voix, l'écriture... Nous sommes là pour aider sincèrement et non pas pour faire une « expérience paranormale », du spectacle ou tout simplement s'amuser. Je me concentre en fermant les yeux, je décrispe la main qui tient mon stylo et je la sens trembler, puis bouger de manière sacadée sans que je ne contrôle rien. Je suis envahie d'un grand bien-être. Je ne sais pas de qui il s'agit mais je ressens un grand calme. Je sens son envie d'écrire. L'entité commence à suivre les instructions que Francis lui donne, fait des traits partout, des ronds. Il faut que l'on s'harmonise, qu'il (ou elle) apprenne à écrire à travers mon bras. Victor raconte à Francis ce que dessine ma main. Je sens qu'elle est prête à communiquer. Je ne me souviens plus exactement des questions que Francis lui a posées, car je n'étais pas entièrement consciente lorsque « j »'écrivais. Je sentais simplement ma main se déplacer alors que mes yeux étaient fermés et je découvrais au fur et à mesure ce qui était écrit sur la feuille. Francis lui a demandé son nom : Lydia. Etait-elle prête a communiquer et à nous aider ? Oui. Elle est également bien là où elle est, et n'a pas besoin d'aide. Notre cible est donc Stéphanie, notre alliée Lydia, et on imagine que bien d'autres sont présent(es) mais ne se manifesteront pas. Elle est en contact avec Stéphanie et répond à sa place, en parlant à la 3eme personne. Francis mène sont interrogatoire. Pour résumer : Stéphanie ne veut pas d'aide, elle ne veut pas partir, elle est en colère, et elle est là à cause de lui (Frédéric, son copain qui l'a trahie.) Je sens vraiment que lydia a envie de nous aider. Au moment où Francis demande à Stéphanie si elle serait capable de pardonner à cet homme, je ressens un changement. Ce n'est plus Lydia qui utilise ma main mais Stéphanie. L'écriture qui était celle d'une enfant jusqu'à présent devient plus violente, elle est totalement différente, aussi différente que les sentiments que je ressens. Il y a une vraie colère et souffrance en moi à ce moment-là. Francis pose des questions pour comprendre cette colère, cette souffrance. Il s'avère que nous apprenons des choses que mon « grand-père » avaient déjà dites à Victor lors de ses manifestations impromptues. Pour résumer : elle veut que je souffre, elle ne supporte pas que je sois heureuse avec Victor, elle rêvait de vivre une histoire comme la notre, elle m'en veut d'avoir réussi, nous avons vécu les mêmes douleurs et épreuves qu'elle avait également surmontées mais il l'a trahie. Elle veut que je sois aussi malheureuse qu'elle, que je vive la même souffrance. (toutes ces phrases sont manuscrites) Francis essaie de trouver un moyen de la convaincre de se laisser aider à rejoindre la lumière pour éventuellement retrouver un être cher qui serait parti avant elle, mais elle n'avait pas de famille, et elle ne connait personne qui soit décédé. La situation est de plus en plus compliquée. Francis essaye de lui faire entendre raison, d'imaginer que ce soit elle qui vive ce qu'elle me fait vivre, qu'elle n'a pas le droit de faire ça, mais rien à faire. D'un regard extérieur, c'est très intelligemment mené, on sent la grande expérience de Francis en la matière. Il alterne le travail de psychologue, enquêteur, commercial... Il joue une nouvelle carte, en demandant à Stéphanie si elle arrivait à faire subir la même chose à Frédéric, mais Lydia (notre scribe) nous fait savoir qu' « il ne la ressent pas ». Francis lui propose alors de m’échanger contre Frédéric, un silence s’installe et Stéphanie, surprise par cette proposition inattendue, demande comment cela peut-il se faire. Francis arrive à la convaincre que si elle accepte de monter là où il lui propose d'aller, elle pourra appeler, pendant son sommeil profond, l'homme qui l'a blessée, afin de le faire souffrir, lui et sa maîtresse autant qu'elle souffre (sachant qu'une fois à la lumière, elle ne ressentirait plus ce besoin de se venger). Je ressens que sa colère est de moins en moins forte. Francis me demande de le regarder pour qu'elle puisse le voir à travers mes yeux, qu'elle puisse regarder son aura et qu'elle comprenne que sa démarche est sincère. Elle accepte de lui faire confiance. « Quel moyen ? » C'est là que Francis la guide. Il lui demande de regarder vers le haut et de chercher un point de lumière. Après quelques instants, elle écrit ses derniers mots : « Je l'ai, je le vois ». Il lui demande de vouloir très fort atteindre ce point, de me prendre la main et de m'emmener jusqu'où elle peut, et il en profite également pour dire à Lydia et à mon grand-père de la suivre. Je ne saurais pas poser des mots sur ce que j'ai ressenti. Tout ce que je sais, c'est que quand je suis revenue à moi je me sentais profondément bien, heureuse et pleine d'amour. Je pleurais sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi. Je sais que l'émotion a été partagée. J'ai sentie que Victor et Francis étaient tout aussi émus. Après cette expérience, j'ai envoyé tout l'amour que j'avais en moi à Stéphanie, Lydia, et mon grand-père. Nous avons eu beaucoup de chance que Lydia intervienne.

Ce n'est vraiment pas facile de mettre des mots sur cette expérience, mais je suis heureuse de l'avoir vécue. Depuis, je me sens sereine, heureuse et vraiment emplie d'amour. Je remercie Victor de m'avoir autant soutenue car son amour, ses mots, ses gestes... m'ont beaucoup aidée, que se soit ce soir là ou la semaine qui l'a précédée. Je sais que Francis ne veut pas de remerciements mais nous lui sommes vraiment reconnaissants d'avoir été sensible à notre détresse.

Julie.


Hello Julie.



Comment s'est passé cette première journée après "libération" ?



Bises, Francis.


J'ai d'abord passé une nuit où je me suis enfin reposée pour la première fois depuis une semaine... En ce qui concerne cette première journée, j'essaie de prendre du recul mais je me sens remplie d'amour et vraiment sereine ! Aucune manifestation à cette heure-ci... mais une chose incroyable m'est arrivée cette nuit, je me suis sentie vibrer intérieurement alors que je dormais mais aucun souvenir de quoi que se soit d'autre !!



A bientôt, Julie.


Tu as approché un Ami très cher qui fut mon instructeur pendant quelques années et je lui ai demandé de t'apporter sa protection et de renforcer la tienne.........cela devrait laisser des traces, de bonnes traces. Stéphanie va doucement retrouver sa lucidité et sa grandeur d'âme naturelle, elle n'oubliera jamais ce qu'elle t'a fait et sera là quand tu auras besoin d'une Amie discrète.



Continue à me tenir au courant de ton "rétablissement".

Le SAV des passeurs d'âmes.



Bises, Francis.